A short history of online platform transparency

This post explores the genealogy of the discourse and practices of transparency of digital platforms, specifically social network services, during the 2010-2021 period. Discourses and practices of transparency include quantified reports (transparency reports, advertising libraries) and the accompanying textual production published by the GAFAM (Google, Facebook/Meta, Amazon, Apple, Microsoft).

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Comment faire parler les silences médiatiques ?

Cette séance accorde une place à l’histoire des médias, comme perspective susceptible de nourrir le projet d’une éducation critique aux médias. Les deux intervenant·es sont en effet historien·ne contemporanéistes, habitué·es à considérer le poids des représentations médiatiques dans la construction des séquences historiques. Les médias (presse généraliste, presse spécialisée, médias audiovisuels) constituent dès lors à la fois des sources et des objets d’histoire, comme le montrent leurs différents travaux.

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Raconter l’historique du copier-coller

L’ouvrage de Roy Pinker (pseudonyme dont jouent trois auteurs, Pierre-Carl Langlais, Julien Schuh et Marie-Ève Thérenty) signale une orientation dès son titre : Fake news et viralité avant Internet. Les chapitres centraux, 15 études de cas autonomes, fonctionneront ensuite selon une logique d’illustration itérative de cette affirmation liminaire : la viralité, fondée sur un phénomène de reprise de contenu, est un mécanisme ancien, « consubstantiel à toute société médiatique ». Rendre compte des intersections entre vrai, faux et fiction dans la presse donne aux auteurs la possibilité de brasser une large gamme de phénomènes dont la nature et la part de faux fluctuent : nouvelles parodiques, fausses citations, publicités déguisées ou fictionnalisées, horoscope, caricatures, légendes urbaines, portraitomanie.L’ouvrage de Roy Pinker (pseudonyme dont jouent trois auteurs, Pierre-Carl Langlais, Julien Schuh et Marie-Ève Thérenty) signale une orientation dès son titre : Fake news et viralité avant Internet. Les chapitres centraux, 15 études de cas autonomes, fonctionneront ensuite selon une logique d’illustration itérative de cette affirmation liminaire : la viralité, fondée sur un phénomène de reprise de contenu, est un mécanisme ancien, « consubstantiel à toute société médiatique ». Rendre compte des intersections entre vrai, faux et fiction dans la presse donne aux auteurs la possibilité de brasser une large gamme de phénomènes dont la nature et la part de faux fluctuent : nouvelles parodiques, fausses citations, publicités déguisées ou fictionnalisées, horoscope, caricatures, légendes urbaines, portraitomanie.

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Comprendre les logiques médiatiques des mooks

Depuis une bonne dizaine d’années, les mooks font le pari d’un slow journalism fortement subjectivé, d’un important travail d’élaboration matérielle du support, et d’une distribution en librairie. Le présent collectif, issu d’un colloque tenu en 2014, entend apporter une première contribution à la compréhension de ce qui constitue, non plus une simple mode éphémère, mais plutôt le signe d’une mutation profonde des formes journalistiques.

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Mensonge télévisuel et vérité politique

Parmi les objets télévisuels qui questionnent le partage entre la réalité et la fiction, le faux journal télévisé diffusé par la chaîne belge RTBF le 13 décembre 2006 fait indubitablement figure de beau cas. Ce texte se propose d’analyser les rouages de ce qui fut perçu par beaucoup comme un honteux mensonge télévisuel, et qui pourtant a suscité une onde de choc émotionnelle telle qu’elle a pu révéler du même coup une vérité politique assez puissante. Cette vérité touche au rapport imaginaire d’une partie des Belges à leur pays, mais aussi à leur petit écran.

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