Textualiser les pratiques enseignantes
Les 23 et 24 janvier derniers s’est tenu à Namur le salon SETT (School Education Transformation Technology), dédié aux outils du numérique éducatif. Des experts et des chercheurs (inter)nationaux ainsi que des représentants de l’institution s’y sont rassemblés à des fins de formation/d’information des acteurs de la communauté éducative belge francophone. La veille, une journée d’étude « Pré-Sett » était organisée pour la deuxième année consécutive, sous les auspices de la Chaire Educ0Num (UNamur). Intitulée « Casser le(s) code(s) : Au-delà des injonctions et des paradoxes sur le numérique dans l’éducation », elle se donnait pour objectifs de qualifier/situer/appréhender ces injonctions et paradoxes, d’en interroger les fondements (empiriques ou mythiques), de considérer la manière dont les acteurs de terrain négociaient les tensions qu’ils génèrent, et d’en identifier les effets sur leurs pratiques. Dans ce cadre, j’ai discuté la manière dont la plateforme et le tableau de bord, deux outils désormais usuels dans la panoplie (Jeanneret 2014, 13) du numérique éducatif, étaient susceptibles de jouer un rôle de prescription des pratiques professionnelles enseignantes.