Une conférence de Marie-Ève Thérenty (U. Montpellier) et Emmanuelle Danblon (U. Bruxelles), dans le cadre du cycle « Que veut (et que peut) encore l’éducation aux médias ? ».
24 février 2022
Une conférence de Marie-Ève Thérenty (U. Montpellier) et Emmanuelle Danblon (U. Bruxelles), dans le cadre du cycle « Que veut (et que peut) encore l’éducation aux médias ? ».
24 février 2022
Le présent projet fait l’hypothèse que les ressources et supports de formation pour l’éducation aux médias constituent un terrain d’observation privilégié des tensions, intérêts, représentations et pratiques associées à la discipline. En tant que productions médiatiques, ils sont façonnés par les industries éducatives ; en tant que documents, ils prescrivent des pratiques professionnelles et édictent des normes ; en tant que discours, ils manifestent le point de vue des acteurs perçus comme légitimes pour définir, structurer et pratiquer l’éducation aux médias dans un contexte donné. Nous entendons mettre en évidence la manière dont les ressources et supports font sens dans un environnement spécifique, marqué par (i) une reconsidération des missions, acteurs et moyens pour l’éducation aux médias en Fédération Wallonie-Bruxelles, suite à l’adoption d’un nouveau Plan (2022) et des réformes menées dans le sillage du Pacte d’Excellence ; (ii) des difficultés d’ajustement des curricula scolaires à l’actualité sociale, dont témoigne la multiplication d’“éducations à…” transversales qui s’y trouvent étroitement connectées. L’étude prendra pour objet d’analyse un corpus de ressources extraites du portail institutionnel e-classe (Fédération Wallonie-Bruxelles, enseignement belge francophone).
If the well-studied phenomenon of conspiracy theories still catches our attention, it is among other reasons because it crystallizes many aspects of our society. For example, our relationship with the media, the notion of transparency, the phenomenon of fake news, but also our ability to live together and make society. In this post, we will focus on the relationship that conspiracy speakers build within their discourses with the notion of “truth” as a value. Our hypothesis is that conspiracy speakers are too confident about this notion; instead of being critical and doubtful about events – as they seem to appear at first – they are instead too sure of being right. In this perspective we will argue that within conspiracy discourses, truth as a value is paradoxically based mostly on the character of the speaker and not on the reasoning they expose.