Une conférence de Marie-Ève Thérenty (U. Montpellier) et Emmanuelle Danblon (U. Bruxelles), dans le cadre du cycle « Que veut (et que peut) encore l’éducation aux médias ? ».
24 février 2022
Une conférence de Marie-Ève Thérenty (U. Montpellier) et Emmanuelle Danblon (U. Bruxelles), dans le cadre du cycle « Que veut (et que peut) encore l’éducation aux médias ? ».
24 février 2022
Indépendance, impartialité, transparence, émancipation, participation, explication : une série de paradigmes clés innerve les discours d’escorte des cellules de fact-checking. On entend mettre en lumière les récurrences figuratives, les positionnements énonciatifs et les partis-pris formels selon lesquels ces paradigmes apparaissent en discours. Notre postulat est que se dégagent de ce métadiscours de vérification, d’une part, l’expression d’une médiation revendiquée, professionnelle, correspondant à la promesse du dispositif, et d’autre part, une médiation réflexive prenant la forme d’un objectif implicite visant, par le discours sur le dispositif, la réaffirmation de ses propres codes. Ces deux premiers plans travailleraient à en opacifier un troisième, celui des médiations fondamentales, qui relèvent du traitement de l’information comme « opération sociale, technique et langagière » (Jeanneret).
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à cette table ronde qui clôture le cycle de conférences « Que veut (et que peut) encore l’Éducation aux médias aujourd’hui ? », un cycle organisé par Jeremy Hamers, Ingrid Mayeur, François Provenzano et Elise Schürgers dans le cadre du projet de recherche GENEAM, « L’éducation aux médias aujourd’hui. Pour une nouvelle généalogie critique ». Ce projet bénéficie du soutien du Conseil sectoriel de la recherche et de la valorisation en Sciences humaines et de la chaire UNESCO de l’Université de Liège.