Une conférence-débat de Jan Teurlings (U. Amsterdam) et P.-Y. Hurel (ULiège), dans le cadre du cycle « Que veut (et que peut) encore l’éducation aux médias ? »
9 février 2022
Une conférence-débat de Jan Teurlings (U. Amsterdam) et P.-Y. Hurel (ULiège), dans le cadre du cycle « Que veut (et que peut) encore l’éducation aux médias ? »
9 février 2022
My starting point is a rather pessimistic viewpoint on Media Education: since the main goals of this discipline are now integrated into the very logic of the media themselves, what else can be expected from Media Education? In other words: since values such as “emancipation”, “transparency”, “participation” are now what define the core of legitimate discourse on media and in media, which critical perspectives could we still provide as media scholars, without being suspect of undermining the noble project endorsed by this discourse, in the very name of Media Education? Of course one could have a more optimistic, but maybe lazier, interpretation, which considers that the job of Media Education is actually done, and well done, by the media themselves, and that there is then nothing more to worry about. Let’s try to be neither pessimistic neither lazy.
À partir de quels savoirs, plus ou moins intériorisés et conscientisés, conférons-nous du sens aux productions médiatiques ? Quelles en sont les bases sociales, culturelles, expérientielles ? Prenant résolument le contrepied de toute entreprise de décodage des textes, de fact-checking ou de critique des sources, les autrices de l’ouvrage Sur quoi se fondent nos interprétations ? — Alexandra Saemmer, Nolwenn Tréhondart et Lucile Coquelin — entendent poser les fondations d’une démarche en éducation aux médias qui mettrait l’accent sur les processus interprétatifs à l’œuvre dans notre compréhension des messages médiatiques.