Une conférence-débat de Jan Teurlings (U. Amsterdam) et P.-Y. Hurel (ULiège), dans le cadre du cycle « Que veut (et que peut) encore l’éducation aux médias ? »
9 février 2022
Une conférence-débat de Jan Teurlings (U. Amsterdam) et P.-Y. Hurel (ULiège), dans le cadre du cycle « Que veut (et que peut) encore l’éducation aux médias ? »
9 février 2022
If the well-studied phenomenon of conspiracy theories still catches our attention, it is among other reasons because it crystallizes many aspects of our society. For example, our relationship with the media, the notion of transparency, the phenomenon of fake news, but also our ability to live together and make society. In this post, we will focus on the relationship that conspiracy speakers build within their discourses with the notion of “truth” as a value. Our hypothesis is that conspiracy speakers are too confident about this notion; instead of being critical and doubtful about events – as they seem to appear at first – they are instead too sure of being right. In this perspective we will argue that within conspiracy discourses, truth as a value is paradoxically based mostly on the character of the speaker and not on the reasoning they expose.
L’ouvrage de Roy Pinker (pseudonyme dont jouent trois auteurs, Pierre-Carl Langlais, Julien Schuh et Marie-Ève Thérenty) signale une orientation dès son titre : Fake news et viralité avant Internet. Les chapitres centraux, 15 études de cas autonomes, fonctionneront ensuite selon une logique d’illustration itérative de cette affirmation liminaire : la viralité, fondée sur un phénomène de reprise de contenu, est un mécanisme ancien, « consubstantiel à toute société médiatique ». Rendre compte des intersections entre vrai, faux et fiction dans la presse donne aux auteurs la possibilité de brasser une large gamme de phénomènes dont la nature et la part de faux fluctuent : nouvelles parodiques, fausses citations, publicités déguisées ou fictionnalisées, horoscope, caricatures, légendes urbaines, portraitomanie.L’ouvrage de Roy Pinker (pseudonyme dont jouent trois auteurs, Pierre-Carl Langlais, Julien Schuh et Marie-Ève Thérenty) signale une orientation dès son titre : Fake news et viralité avant Internet. Les chapitres centraux, 15 études de cas autonomes, fonctionneront ensuite selon une logique d’illustration itérative de cette affirmation liminaire : la viralité, fondée sur un phénomène de reprise de contenu, est un mécanisme ancien, « consubstantiel à toute société médiatique ». Rendre compte des intersections entre vrai, faux et fiction dans la presse donne aux auteurs la possibilité de brasser une large gamme de phénomènes dont la nature et la part de faux fluctuent : nouvelles parodiques, fausses citations, publicités déguisées ou fictionnalisées, horoscope, caricatures, légendes urbaines, portraitomanie.